Neuf mois après la publication du motu proprio Summorum pontificum les faits sont là : à part quelques îlots d’opposition incompréhensible comme à Reims qui semble devenir le cœur de la culture du mépris envers les fidèles attaché à la forme extraordinaire du rite romain, presque partout ailleurs les liens se tissent le dialogue s’engage et la charité est en marche, et malgré les difficultés ou les réticences qui subsistent l’heure est venue ou il ne s’agit plus de s’observer mais d’œuvrer concrètement à la mise en place dans les paroisses des célébrations selon le missel traditionnel. Or cette mise en œuvre n’apparaît pas si simple, tout bonnement car ceux qui la mette en œuvre n’ont pas toujours pris en compte les exigences indispensable à respecter pour que cette mesure faite pour établir la paix et générer la réconciliation porte les fruits attendus et espérés. En publiant nos réflexions nous souhaitons participer, autant qu’il sera possible à l’établissement d’une paix liturgique que nous croyons à porté de main Constatons donc que pour que la mise en place d’une nouvelle célébration selon la forme extraordinaire du rite romain il faut respecter quelques principes d’évidence… 1 – La célébration doit être effectuée dans une église adaptée à cette liturgie. Il faut donc choisir un lieu adapté à la célébration de la forme extraordinaire du rite romain et non pas la « magnifique église » contemporaine peut être pure chef d’œuvre architectural de son temps, mais dont l’aménagement intérieur (emplacement de l’autel, Orientation, absence de banc de communion…) ne saura donner sa vrai place à la liturgie du bienheureux jean XXIII 2 – Il est aussi indispensable que ces messes soient célébrées par un prêtre bien disposé, c’est-à-dire animé par le souci de répondre à l’invitation du Pape et d’accueillir les fidèles qui lui sont confiés comme ses enfants. Le fait de ne pas savoir (encore) célébrer dans cette forme liturgique ne peut être un obstacle car avec le souci du bien des âmes et une courte formation, l’apprentissage est rapide. 3 – Il faut surtout que la liturgie mise en place dans le cadre de l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum soit célébrée à des « horaires familiaux ». A défaut, cela ne peut répondre aux réalités exigeantes de la vie des fidèles. Pourtant force est de constater qu’un grand nombre de célébrations accordées depuis l’entrée en vigueur du Motu Proprio le sont en contradiction avec cette règle de bon sens chrétien. Ainsi par exemple, la messe dominicale accordée à Sainte Jeanne de Chantal à Paris débute à 12h45 se termine à… 14h passé…. Si le Père-curé doit être réellement remercié pour son authentique charité et son sens de l’unité, il n’en demeure pas moins que cette messe n’est à l’évidence pas praticable pour les familles du quartier et leurs jeunes enfants. C’est un fait. Ainsi, ce type d’expérience – si il n’en demeure pas moins de vrais « premiers pas » – ne permet pas de révéler, et encore moins de satisfaire, la réelle demande locale. On peut hélas en dire autant des messes dominicales célébrées à 8h30 ou 9 h du matin, à 12 h ou à 18h30… « Mais vous n’êtes jamais contents » diront assurément certains. Pourtant la réalité des paroisses nous enseigne clairement ce qu’est un « horaire familial ». En effet, il suffit d’étudier les messes célébrées dans les 100 paroisses de Paris pour voir que 83 % d’entre elles débutent entre 9h30 et 11h15... Ce qui nous indique très clairement que c’est dans ce créneau horaire que les fidèles souhaitent « assister à la messe » en famille. Mais d''autres diront« C’est déjà mieux que rien », « Quand on veut on peut », « Le Père-curé célèbre déjà trois messes dans la forme ordinaire du rite romain, tous les créneaux horaires habituels sont pris, il est déjà bien aimable de rajouter une célébration dans la forme extraordinaire fut-ce à un « horaire décalé » diront d’autres. Peut être. Nous ne nions pas ces réalités de terrain. Toutefois, dès lors que l’Église nous enseigne que le missel de Paul VI et celui du Bienheureux Jean XXIII sont deux expressions du même rite, pourquoi, dans les paroisses ou sont déjà célébrées plusieurs messes dans la forme ordinaire du rite romain, l’une d’entre elles ne pourrait pas l’être dans la forme extraordinaire quand un groupe de fidèles y demande l’application du Motu Proprio ? 4 – Il faut ensuite que la célébration de la forme extraordinaire du rite romain ne souffre pas la créativité d’''innovation personnelle ou la recherche du sensationnel et respecte à la fois la nature et les traditions du rite et la sensibilité de ceux qui désirent vivre, en communion avec l’Église, leur évêques et leurs frères, au rythme de cette liturgie,. En faisant explicitement aux livres de 1962,( Et non à ceux de 1965 ) le Pape clôt le débat sur la manière de mettre en place son Motu Proprio et demande aux prêtres qui décident de l’appliquer de se conformer strictement aux prescriptions du missel du Bienheureux Jean XXIII. Ne pas respecter ce principe c’est laisser la porte ouverte aux malaises ou pire à la conviction que ce qui est pourtant accordé ne l’est pas dans une bonne intention de charité et d’apaisement. 5 – Il faut enfin que cette célébration soit mise en place d’une manière stable et régulière, c’est-à-dire – a minima – chaque dimanche et fête dans une même égliseavec une solution pour les vacances. Une messe mensuelle ou bimensuelle ne permet pas aux familles de s’implanter et de s’investir dans la paroisse. En effet comment des enfants peuvent ils s’investir dans le service de l’autel, les parents dans les œuvres de la paroisse s’ils n’y vont pas au moins chaque dimanche ? Règle de bon sens. Ces quelques règles d''évidences sont très simples à appliquer. Partout où elles le sont, les fidèles sont ravis et de vrais expériences de charité et de paix liturgique sont vécues entre les fidèles au delà de leur sensibilité liturgique. Vouloir les contourner ou les « oublier » est un combat d’arrière-garde, une attitude anachronique totalement ringarde qui ne tient pas compte des réalités ecclésiales de notre temps. Les oublier serait aussi s’interdire de pouvoir honnêtement mesurer la réalité de demandes auxquelles on a souvent répondu par des solutions « ad experimentum » dont l’expérience s’avérerait non concluante… Tout simplement par la non pertinence de l’expérience mise en œuvre... A chacun de nous maintenant, clercs et laïcs, de savoir de quel camp il se considère : celui des hommes du passé qui vont ressasser les vieux débats pendant des années encore ou celui des catholiques qui quelle que soit leur forme liturgique de prédilection entendent œuvrer ensemble aux grands défis de l’Église d’aujourd’hui. Christian Marquant Président-Fondateur d’Oremus |
Eure et loir - le 11 mai , jour de la Pentecôte ,une nouvelle célébration à Chartres Avec le bienveillant accord de Monseigneur Pansard, évêque de Chartres, une messe tridentine sera célébrée désormais chaque dimanche à 9 h en l''église St Pierre 29 rue Saint Pierre à Chartres Soyez nombreux à vous unir par votre présence ou vos prières à cette nouvelle célébration selon la forme extraordinaire du rite romain. Contact : http://www.motuproprio28.com |
Une nouvelle messe "extraordinaire" à Florence ... et un appel à l''aide Nous apprenons qu’un prêtre de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, dont le séminaire se trouve à Gricigliano va assurer une Messe hebdomadaire en la toute proche église des Saints Michel et Gaétan de Florence en plein cœur de la capitale de la Toscane. Deo gratias ! La première messe sera célébrée solennellement le samedi 24 mai à 19h par Mgr Gilles Wach, supérieur général de l’Institut. Nous profitons de ce message pour vous informer que le séminaire de l’Institut a un besoin toujours plus pressant de votre aide. Les nouvelles vocations s’annonçant déjà encore très nombreuses pour la rentrée prochaine, les responsables du séminaire sollicitent la générosité des fidèles pour les aider à aménager de nouvelles chambres pour les nouveaux venus et pour lesquelles les travaux nécessitent 6000€ de dépenses urgentes... Vous pouvez envoyer vos dons à Institut du Christ Roi Souverain Prêtre 47 ter, avenue de l’abreuvoir 78160 Marly le Roi, En précisant « don pour le séminaire ». Contact : www.icrsp.org |
Seine Maritime - Sur motuproprio76 associez-vous à un groupe de demandeur ! Si vous souhaitez vous associer à un des groupes de familles qui sollicitent de leurs curés la célébration de la messe selon la forme extraordinaire du rite romain sur les paroisses du diocèse, vous pouvez vous inscrire ... et faire inscrire vos amis sur le site de motuproprio76 Contact : http://www.motuproprio76.com |
Alpes Maritimes - Un nouveau groupe à Antibes Des fidèles d''Antibes sont en train de constituer un groupe pour demander la célébration d''une messe selon la forme extraordinaire du rite romain Ils ont besoin de vos encouragements et de votre aide Priez pour eux et rejoignez-les nombreux ! Contact : http://www.motuproprio06.com |
Venezuela- Une demande à Caracas Un groupe de français expatriés à Caracas au Venezuela souhaite vivre y sa foi catholique au rythme de la forme extraordinaire du rite romain... Seuls et isolés dans un pays ou le clergé semble ignorer cette forme liturgique ils font appel à vous pour tenter d’établir des contacts avec d''autres familles, des prêtres ou des institutions religieuses que vous pourriez connaitre... Merci pour la chaine d''aide et de prières à cette intention qui va se mettre en route! Contact : jeff73@netcourier.com www.paixliturgique.com |
Le 7 mai la Messe de préparation du pélé est maintenue ! La dernière Messe de préparation du 26ème pèlerinage de Pentecôte 2008 sera célébrée par monsieur l’Abbé SCHUBERT, le mercredi 7 MAI 2008 à 19 h 30 en l’église Saint Germain l’Auxerrois (Place du Louvre, 75001 Paris) Cette célébration sera suivie d’une courte réunion des chefs de chapitre Adultes, Familiaux, Pastoureaux et Enfants organisée par Pierre Nicolas Contact : information@nd-chretiente.com 01.39.07.27.00 |